Webinaire : incivilités au travail. Quand les pratiques numériques reconfigurent les formes de civilité et d’incivilité

Incivilités au travail

Le webinaire du programme de recherche Civilinum sur les incivilités numériques se tiendra les 28 et 29 mai prochains.

L’accès au webinaire est gratuit

–> Pour rejoindre le webinaire du 28 mai et du 29 mai

Programme :

Jeudi 28 mai :

1 – Civilité/incivilité au travail

9h30-9h45 : Introduction Valérie Carayol, Professeure en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne.

9h45-10h15 : « Les technologies émergentes aux prises avec le réel de l’activité professionnelle : des incidences contrastées » Marc-Eric Bobillier Chaumon, Professeur, titulaire de la chair de Psychologie du travail, CNAM, Paris.

10h15-10h30 : questions à Marc-Eric Bobillier Chaumon.

10h30-11h : « Le milieu de travail : extension du domaine de la citoyenneté » Pascal Paillé, Professeur titulaire Département de Management, Université Laval.

11h-11h15 : questions à Pascal Paillé.

11h15-11h30 : pause

11h30-12h : « Violences et incivilités : étanchéité empirique et porosité empirique » Oriane Sitte de Longueval, Chercheuse en Gestion, Université de Genève.

2 – Comment l’essor des pratiques numériques transforme la civilité et l’incivilité

14h-14h30 : « Les incivilités numériques, quel tour d’horizon dans la littérature ? » Delphine Dupré, ATER en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne.

14h30-15h : « Excusabilité des incivilités numériques et multi-communication au travail » Marie-Line Félonneau, Professeure en Psychologie sociale, Université de Bordeaux, Christine Lagabrielle, Professeure en Psychologie du travail, Université Toulouse 2 Jean Jaurès.

15h-15h15 : pause

15h15-15h45 : « Incivilités numériques et dark side organisationnel », Aurélie Laborde, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne, Valérie Carayol, Professeure en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne.

Vendredi 29 mai :

Comment l’essor des pratiques numériques transforme la civilité et l’incivilité (suite)

10h-10h30 : « Les incivilités numériques : étude auprès de deux grandes organisations de travail, publique et privée » Arthur Delisle, Clémence Labrunie, Marie-Line Félonneau, Professeure en Psychologie sociale, Université de Bordeaux.

10h30-11h : « De l’incivilité numérique au cyber harcèlement » Bérengère Stassin, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université de Lorraine.

11h-11h15 : Pause

11h15-11h45 : « Sur-sollicitations numériques et sentiment d’incivilité. Le cas des communicants internes » Olivia Foli, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Sorbonne Université, Celsa.

3 – Perspectives : enjeux éthiques, juridiques et techno-politiques

14h-14h30 : « Mobbing et incivilités collectives : le droit peut-il s’en saisir ? » Loïc Lerouge, Directeur de recherche CNRS, Université de Bordeaux.

14h30-14h45 : Conclusion du webinaire.

Comité scientifique :

Valérie Carayol, Professeure des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne, Laboratoire MICA.

Marie-Line Félonneau, Professeure des Universités en psychologie sociale, Université de Bordeaux, laboratoire de psychologie.

Aurélie Laborde, Maître de conférences en Sciences de l’Information et de la Communication, Université Bordeaux Montaigne, laboratoire MICA.

Christine Lagabrielle, Professeure des Universités en psychologie du travail, Université toulouse 2 Jean Jaurès, laboratoire LPS-DT.

Loïc Lerouge, Directeur de recherche au CNRS, CNRS-Université de Bordeaux, UMR COMPTRASEC.

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Le « côté obscur » de la communication des organisations

Le groupe d’études et de recherches Org & Co de la Société Française des Sciences de l’Information et de la Communication (SFSIC) organise, en partenariat avec le laboratoire MICA, un colloque international qui se tiendra à Bordeaux les 28 et 29 mars prochains.

Le programme est disponible ici.

Depuis une vingtaine d’années, les recherches en sciences humaines et sociales, analysent la complexité des processus et comportements humains au travail, en tentant de s’éloigner d’une vision normative et positive de la vie au sein des organisations. Certains travaux, souvent d’orientation critique, ont notamment entrepris d’analyser des pratiques organisationnelles et managériales peu étudiées parce que problématiques, négatives ou contreproductives du point de vue des dirigeants, ou encore des pratiques négligées ou moralement condamnables.

La métaphore du « dark side » ou du « côté obscur » des organisations, se diffuse dans des travaux de chercheurs anglo-saxons (par exemple Linstead et al., 2014 ; Glomb, Liao, 2003 ; Griffin et al., 2004). Ils interrogent le volet éthique des pratiques mais également la capacité des organisations à mener des démarches réflexives pour faire face à certains aspects de la vie au travail : violence, maltraitance, mensonge, mépris, incivilités, discriminations, etc.

Dans ce contexte, les dimensions proprement communicationnelles de ces phénomènes, voire certains processus communicationnels eux-mêmes, participent du développement de ce « côté obscur ». Là encore des approches critiques proposent des analyses, par exemple sur les tensions contemporaines entre assujettissement et reconnaissance dans le monde du travail (Heller, 2009, 2014 ; Heller, Huët et Vidaillet, 2013) ou encore sur les inégalités numériques (Granjon 2009, 2011). Mais les travaux du champ de la communication des organisations / organisationnelle s’avèrent relativement épars et laissent différentes zones d’ombre et angles morts sur ce thème particulier. Le colloque international Org&Co, accueilli par le MICA (EA 4426), propose donc d’observer, de décrire et de questionner ce que nous envisageons comme le « côté obscur » des organisations et/ou des communications qui les constituent. Il ouvre également un espace de réflexions pour interroger les épistémologies, approches et méthodes à adopter, les problématiques d’accès au terrain ou encore les enjeux éthiques autour des recherches sur ce thème.