Le numérique : nouvelles sources d’incivilités au travail

L’ouvrage collectif sur les incivilités numériques au travail vient de paraître.

Cet ouvrage collectif, coordonné par Aurélie Laborde du laboratoire MICA, est né d’un partenariat entre des chercheurs du projet Civilinum et des professionnels membres du réseau SQVT Nouvelle-Aquitaine et du réseau Les entreprises pour la Cité (LepC).

Cet ouvrage a pour vocation de faire un point sur le phénomène des incivilités numériques au travail et de sensibiliser les professionnels à leur identification et leur prévention. Il propose un ensemble de pistes de réflexion, de repères et d’exemples concrets produits à partir de deux ans de rencontres entre chercheurs et professionnels sur le sujet.

Les données et les éléments d’analyse proposés dans cet ouvrage sont issus de séances de travail, d’enquêtes et de focus-groupes qui ont mobilisés :

  • Une vingtaine de professionnels (responsables des Ressources Humaines, chargés de mission Santé, Sécurité, SQVT, juristes, responsables des relations clients, etc.)
  • Des chercheurs du programmes Civilinum

Vous trouverez dans ce document :

  • Des exemples d’incivilités numériques qui peuvent survenir tant dans les relations internes que lors des échanges avec les publics externes
  • Des propositions de méthodes pour effectuer un diagnostic
  • Des propositions de bonnes pratiques
  • Un cadre juridique

Le document complet est téléchargeable ici :

Delphine Dupré

Avis de publication : courrier électronique et risques professionnels

Les risques liés aux usages internes du courrier électronique : quels enjeux pour la qualité de vie au travail ?

Article publié par Aurélie Laborde dans la revue de l’Anact

Disponible ici.

Extrait :  » Les cadres sont plus nombreux à déclarer être agacés voire excédés par certaines pratiques. Il semble que plus on monte dans la hiérarchie, plus l’agacement s’intensifie, notamment concernant la mise en copie abusive, l’absence de formules de politesse, les fautes d’orthographe, l’excès de pièces jointes et l’agressivité. Le questionnaire et les groupes de discussions ont permis d’identifier un ensemble de problématiques concrètes qui appellent un cadrage organisationnel. Les problèmes rencontrés peuvent être hiérarchisés différemment selon les individus mais un consensus apparaît sur les principaux dysfonctionnements et sur la nécessité de donner un cadre. Ils se divisent en deux grandes catégories : la forme des messages, d’une part (contenus ou formes inappropriés), et les mésusages (usages inappropriés), d’autre part. »